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Au cours des siècles, l'art du Kung Fu Wushu se perpétue et c'est seulement au milieu du 19ème siècle qu'il se modifie sous l'impulsion de Guo Yun Shen.
Dès le 12ème siècle, à l'époque du général Yue Fei, selon les régions de la Chine, on retrouve le principe du YI QUAN (« La voie de l'harmonie du corps et de l'esprit ») dans différentes pratiques :
puis enfin :
Investir dans la défaite
Il confirme sa formation avec des experts de Taï Ji Quan et en Ba Gua Quan.
Le Yi Quan
Il a conclu que les pratiquants de Wushu chinois, en général, mettaient en avant des mouvements répétés mécaniquement et négligeaient le fond. Il décide alors de supprimer les formes d’imitation superficielle et renoue avec les origines du travail postural. Vers 1925, il change le nom de « Xing » (forme) et le remplace par « Yi » (intention) et prend la dénomination Yi Quan.
Un de ses meilleurs élèves, Zhao Dao Xin, gagne en 1928 le premier championnat de Chine de Wushu en combat. Au milieu des années trente, il reconnaît Wu Yi Hui du Liu He Ba Fa Quan comme l’un des meilleurs combattants qu’il a rencontrés. A ce moment-là, il rencontre des représentants de judo et de lutte. Il a également des contacts avec des pratiquants de boxe anglaise qui ont influencé son art La mise en place du système pédagogique
En 1935, accompagné par quatre de ses élèves, il met en place ce qui reste globalement encore valable de nos jours, la méthode pédagogique d’enseignement du Yi Quan.
La deuxième génération
![]() Il a cherché à expliquer le Yi Quan en accompagnement de concepts en philosophie orientale avec des explications basées sur la recherche scientifique, la physiologie et la psychologie. La boxe anglaise a aussi influencé son évolution martiale. Le « Tui Shou » actuel lui doit son affinement technique. Pédagogiquement, il a mis en place une méthode analytique. Il a décomposé la posture, le « Shi Li » et le « Fa Li » en différentes étapes et en enseignant les directions de force les unes après les autres. Les bases du Yi Quan sont compréhensibles plus facilement. Il a proposé l’utilisation des protections, ce qui a permis aux combattants de mieux s’exprimer mais aussi de se protéger. Il a appliqué ses conclusions sur la concentration et les types de contraction musculaire à d’autres sports, comme le tir.
La troisième génération
Son meilleur élève est Cui Ruibin qui a pratiqué avec Maître Yao, entre 1972 et 1985. Maître Cui a commencé à pratiquer le Yi Quan avec Li Yong Liang en 1968. Il a également pratiqué la lutte mongole, le Dong Beï et le Xingyi. Depuis 1997, il a ouvert l’Institut de Yi Quan de Pékin où notre Académie se déplace avec des stagiaires tous les ans.
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